BRULAGE DES DECHETS VERTS

L’entretien du jardin pour un particulier génère en moyenne 160 kg de déchets verts par personne et par an.

Pour s’en débarrasser, 9 % des foyers les brûlent, ce qui représente près d’un million de tonnes par an, bien que cette pratique soit interdite depuis de nombreuses années.

Des solutions alternatives individuelles ou collectives, respectueuses de la qualité de l’air et de l’environnement et simples à mettre en oeuvre existent pourtant tels que le compostage, le paillage ou encore l’apport en déchèterie.

Brûlage, attention danger !

Outre les risques d’incendie qu’il génère et les troubles de voisinage causés par les odeurs et la fumée, le brûlage des déchets verts ménagers contribue significativement à la dégradation de la qualité de l’air et nuit à l’environnement et à la santé.

7 t de particules fines sont émises chaque année à l’échelle de Clermont Auvergne Métropole par le brûlage des déchets verts des particuliers et des activités agricoles, soit 1,2 % des émissions totales du territoire.
A titre indicatif et au niveau des rejets polluants, 50 kg de déchets verts brulés équivaut à 13 000 km parcourus avec un véhicule diesel récent ( Source ATMO AuRA– 2016).

Le brûlage des déchets émet également du monoxyde de carbone. En outre, la toxicité des substances émises peut être accrue quand sont associés d’autres déchets comme des plastiques ou des bois traités.
Ces émissions constituent un impact local fort sur les concentrations en particules pouvant engendrer des épisodes de pollution et ont des conséquences multiples :
• sur la santé des personne à l’origine du feu et de la population environnante
• sur l’augmentation des risques d’incendie
• sur les milieux naturels, les cultures et les bâtiments (salissures, dégradations)
• sur la destruction de ressources (déchets verts) pour lesquelles il existe des solutions alternatives de valorisation (dépôt en déchèterie, composteurs, plateformes de broyage et de compostage…)

Une pratique strictement interdite

Dans le Puy-de-Dôme, l’arrêté préfectoral du 2 juillet 2012 précise l’interdiction permanente du brûlage à l’air libre ou à l’aide d’incinérateurs individuels des déchets végétaux et non végétaux des particuliers.
Cette pratique est passible d’une contravention de 450 euros. Des arrêtés spécifiques sont pris par département pour réglementer les différentes modalités, en distinguant en général le cas des déchets verts ménagers et assimilés de celui des activités agricoles et forestières.

De même, les dépôts sauvages de déchets verts sont interdits partout, y compris sur les chemins, en lisière de forêt ou au bord des rivières.

Pour plus d’infos, cliquez sur les documents PDF ci-dessous :